Pièces lyriques de Grieg

Par Muzibook Publishing.

Entre 1867 et 1901, Edvard Grieg fit publier dix recueils regroupant pas moins de 66 petites pièces de caractère pour piano intitulées ''Pièces lyriques''. Parmi ces pages figurent quelques-uns des morceaux les plus connus du compositeur. Dans une lettre écrite à Grieg datée du 23 janvier 1883 — soit seize ans après la parution du premier recueil — l'éditeur Max Abraham (C. F. Peters) rapporte au compositeur : «Ce sont les n° 3 et 6 de l’opus 12 qui sont les plus joués.». Dans une nouvelle lettre, le 21mai 1886, l'éditeur confirme la popularité du recueil «… votre opus 12 reste l’œuvre la plus appréciée.». Ainsi, les Pièces lyriques de Grieg sont restées jusqu'à ce jour — en particulier les opus 12 et 43 — les oeuvres pour piano les plus populaires et les plus jouées du compositeur. Pourtant, malgré l'enthousiasme du public, Grieg déclarait dans une lettre à l'éditeur Horneman datée du 15 septembre 1896, suite au succès que rencontra son huitième recueil : «... je dois dire que je n'ai rien fait à l'exception de ce que l'on nomme ''Pièces lyriques'' qui grouillent et se multiplient autour de moi comme des poux et des puces dans tout le pays.» Bien sûr, le compositeur n'en négligeait pas pour autant la qualité, mais il les considérait souvent comme des obstacles qui l'ont empêché de composer des œuvres plus importantes. Les présentes publications séparées ont été soigneusement réalisées dans une gravure et un format moderne à partir des sources et éditions originales.

Pièces lyriques op. 12

Ce premier recueil de 8 pièces pour piano — composé de 1866 à 1867 et dédié à Mlle Betty Egeberg — fut publié pour la première fois en décembre 1867 à Copenhague chez l'éditeur Horneman. La première édition allemande ne parut que plus tard en 1874 chez Peters, qui deviendra par la suite le principal éditeur des oeuvres de Grieg. L'opus 12 contient quelques-unes des pièces les plus appréciées aujourd'hui des jeunes pianistes, comme l'Arietta, la Valse, le Chant du gardien ou encore la Danse des elfes, aussi connue comme Danse des sylphes. L'ouvrage fut imprimé à plusieurs reprises et connut un important succès durant le vivant du compositeur.

Arietta op. 12 n° 1 - en mi bémol majeur, Poco andante e sostenuto

Valse op. 12 n° 2 - en la mineur, Allegro moderato

Chant du gardien op. 12 n° 3 - en mi majeur, Molto Andante e semplice

Danse des elfes op. 12 n° 4 - en mi mineur, Molto Allegro e sempre staccato

Mélodie populaire op. 12 n° 5 - en fa dièse mineur, Con moto

Pièces lyriques op. 38

Ce second recueil de 8 pièces pour piano composées en 1883 fut publié pour la première fois la même année à Leipzig chez l'éditeur Peters, soit seize ans après la parution de l'opus 12. Malgré les années qui se sont écoulées depuis la réalisation du premier recueil et la maturité du compositeur à cette période, l'opus 38 reste fortement influencé par le romantisme schumannien. Les pièces de ce recueil sont en général plus substantielles et plus exigeantes techniquement que dans l'opus 12, ce dernier s'adressant davantage à un public amateur.

Élégie op. 38 n° 6 - en la mineur, Allegretto simplice

Valse op. 38 n° 7 - en mi mineur, Poco allegro

Pièces lyriques op. 47

Ce quatrième recueil de 7 pièces pour piano — composé de 1886 à 1888 et dédié à Elisabeth Hornemann — fut publié pour la première fois en 1888 à Leipzig chez l'éditeur Peters.

Élégie op. 47 n° 7 - en si mineur, Poco andante

Pièces lyriques op. 54

Ce cinquième recueil de 6 pièces pour piano composé de 1889 à 1891 fut publié pour la première fois en 1891 à Leipzig chez l'éditeur Peters.

Notturno (Nocturne) op. 54 n° 4 - en do majeur, Andante

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> Répertoire romantique choisi pour piano

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